JEAN-CLÉMENT DIAMBILAY, LE COACH TRANSFORMATEUR DES RÊVES EN EMPIRES
L’histoire de Jean-Clément Diambilay n’est pas simplement celle d’un succès individuel, mais un véritable récit d’espoir et d’inspiration pour la jeunesse congolaise. Partant d’une modeste somme de 20 dollars, cet ancien étudiant en économie de l’université de Lubumbashi (Unilu) a bâti un conglomérat de plus de 10 entreprises, employant aujourd’hui plus de 430 personnes.
Son parcours est un témoignage de la puissance de la détermination, de la discipline et de la capacité à saisir les opportunités, même les plus infimes.
C’est un modèle de réussite “made in Congo”.
Il est, Jean-Clément Diambilay, devenu un symbole pour une nouvelle génération de Congolais aspirant à l’entrepreneuriat. Lors d’une conférence mémorable qui s’est tenue les 13 et 14 février 2025 au Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale à Kinshasa, il a partagé son expérience avec des étudiants avides de conseils et d’encouragements.
Son message : “L’entrepreneuriat est un chemin possible, même face aux défis.”
DÉCRYPTAGE DES OBSTACLES : LES VÉRITÉS DE DIAMBILAY
Diambilay ne se contente pas de partager une success story, il s’attaque aux réalités complexes de l’entrepreneuriat étudiant en RDC. Il a identifié trois défis majeurs : – 1. Confusion projet-entreprise : beaucoup de jeunes ont des idées, mais Diambilay insiste sur la nécessité de transformer ces idées en structures organisées et viables ;
– 2. Manque de discipline : l’entrepreneuriat exige une rigueur sans faille, une capacité à travailler dur et à persévérer face aux obstacles ;
– 3. Mentalité de demandeur : Diambilay exhorte les jeunes à abandonner une mentalité passive de demandeur d’emploi pour devenir des créateurs de richesses.
DES SOLUTIONS PRATIQUES ET INNOVANTES
Face à ces défis, Diambilay propose des solutions concrètes :
– Différencier projet et entreprise : un projet est une idée, une entreprise est une machine à générer des revenus. Il faut savoir structurer son idée.
– Cultiver la discipline : l’entrepreneur doit être son propre patron, ce qui exige une grande discipline et une capacité à se fixer des objectifs clairs.
– Devenir créateur de richesses : les jeunes doivent identifier des besoins, innover et créer leurs propres opportunités, au lieu d’attendre l’aide de l’État.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ : LA MARQUE DIAMBILAY
Le succès de Diambilay Business Center (DBC) repose sur un partenariat stratégique avec le secrétariat général des PME. Le ministre de tutelle a salué le rôle de DBC comme un véritable incubateur de talents et de projets. Diambilay se montre particulièrement fier de pouvoir accompagner les jeunes investisseurs.
Il raconte avec émotion l’histoire d’un jeune homme qu’il a aidé avec une somme modeste, et qui a su transformer cet investissement en une réussite inspirante.
UN EMPIRE QUI CROÎT, UN IMPACT QUI RAYONNE
À plus de 50 ans, Jean-Clément Diambilay est à la tête d’un empire diversifié, mais son ambition ne s’arrête pas là.
Il souhaite impliquer la diaspora congolaise dans le développement économique du pays.
Il projette d’organiser un forum à Paris sur le thème “Investir en Afrique”, une initiative audacieuse qui témoigne de sa vision panafricaine.
Il prévoit également un voyage aux États-Unis d’Amérique pour explorer de nouvelles solutions et partenariats.
L’APPEL À L’UNITÉ : LA PHILOSOPHIE DE DIAMBILAY BUSINESS CENTER
Pour Diambilay, le succès n’est pas une question de chiffres et de bilans.
Il est convaincu que la clé réside dans l’amour et l’unité. “Il y a des choses qu’on ne sait faire qu’en se mettant ensemble”, dit-il.
Pour lui, la grande richesse, c’est l’homme.
David MUTEBA KADIMA et John-Paul MAJEPA