Un moment d’une portée historique a eu lieu le vendredi 27 juin 2025, au Département d’État américain, où la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda ont officiellement signé un accord de paix attendu de tous les vœux.
Dans une atmosphère empreinte d’espoir et de solennité, cet événement marque un tournant décisif vers la stabilité tant attendue dans la région des Grands Lacs, une zone qui a trop longtemps été le théâtre de tensions et de conflits.
La cérémonie, qui s’est tenue au 7e étage du bâtiment diplomatique américain, a été présidée par le Secrétaire d’État américain Marco Rubio, en présence de Massad Boulos, Conseiller principal du Président Donald Trump pour les affaires africaines, qui a orchestré et modéré les échanges avec une main experte.
Ce rassemblement diplomatique de haut niveau à Washington souligne l’importance que la communauté internationale, et en particulier les États-Unis, accorde à la résolution des différends entre ces deux nations clés de l’Afrique centrale.

AU-DELÀ DES FRONTIÈRES, UN ENGAGEMENT COMMUN POUR LA PAIX

La signature de cet accord de paix est l’aboutissement de longs mois de négociations discrètes et intenses, un processus qui a exigé persévérance et engagement de toutes les parties.
Sa concrétisation a mobilisé le premier cercle de l’administration Trump, témoignant de l’implication directe et de la détermination des États-Unis à faciliter cette réconciliation.
La présence de plusieurs chefs de diplomatie étrangers, notamment du Qatar et du Togo, a également souligné l’intérêt stratégique et la reconnaissance internationale de cette avancée diplomatique majeure.
Leurs participations n’étaient pas de simples formalités, mais des marques de soutien à un processus qui pourrait redéfinir la dynamique régionale.

Les ministres Thérèse Kayikwamba pour la RDC et Olivier Nduhungirehe pour le Rwanda se sont exprimés tour à tour, leurs voix portant le poids des attentes de leurs nations respectives.
Tous deux ont salué le leadership des Présidents Donald Trump et Félix Tshisekedi, réaffirmant leur volonté partagée de tourner la page des tensions pour ouvrir une ère nouvelle de coopération et de stabilité. Thérèse Kayikwamba a souligné l’urgence et la nécessité d’une paix réelle et durable pour nos populations, tout en reconnaissant le rôle indispensable de l’Union Africaine et du Qatar dans l’accompagnement et la facilitation de ce processus délicat.
De son côté, le ministre rwandais a salué les efforts diplomatiques qui ont permis d’atteindre cette étape importante, insistant sur l’impératif d’un engagement sincère de toutes les parties pour que cet accord porte ses fruits.
Le moment le plus symbolique de la cérémonie fut sans doute l’échange d’une poignée de main franche et significative entre les deux ministres, une image forte et porteuse d’espoir qui illustre la volonté de briser les barrières et de construire un avenir commun pour les peuples congolais et rwandais.

AU-DELÀ DES ARMES, LA VOIX DE L’ESPOIR

Le rôle des États-Unis dans cette percée diplomatique a été central et catalyseur.
Le Secrétaire d’État Marco Rubio a réaffirmé avec force la détermination du Président Donald Trump à jouer un rôle actif dans la résolution des conflits à travers le monde, en particulier dans les zones à haute tension comme la région des Grands Lacs.
Son message fut clair et percutant : “Il est temps que la paix parle plus fort que les armes”.
Cette déclaration, loin d’être une simple rhétorique, souligne la volonté américaine d’investir son poids diplomatique pour favoriser des solutions pacifiques et durables.

La présence et l’implication de Washington dans ce processus ne sont pas anodines ; elles signalent une reconnaissance de la complexité des dynamiques régionales et de la nécessité d’un médiateur de poids pour aider les parties à surmonter des décennies de méfiance et d’hostilité.
Au-delà des signatures et des poignées de main, le défi majeur qui attend désormais la RDC et le Rwanda est la mise en œuvre concrète de cet accord.
Cela nécessitera un engagement continu, une confiance mutuelle renforcée et une vigilance constante pour transformer les mots en actions tangibles sur le terrain, au bénéfice des populations qui aspirent plus que tout à la stabilité et à la prospérité.
Cet accord historique est un phare d’espoir, mais il est aussi un rappel que le chemin de la paix est un processus continu qui exige la détermination et le sacrifice de tous.

David ALUTA