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    Le duo ministériel Justice-Finances : Ça sent l’odeur de détournement et la Première ministre silencieuse !

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    CONSTANT MUTAMBA ET DOUDOU FWAMBA, LES NOUVEAUX BARONS DE LA CORRUPTION ?

    – Rawbank dans son rôle majeur de réceptrice de la quasi-totalité des paiements liés aux frais de justice.

    Quelle proximité institutionnelle et personnelle troublante ?

    Le pays de Félix-Antoine Tshisekedi, le “Garant”, se retrouverait une fois de plus au cœur d’une affaire de corruption potentiellement explosive, exposant les fragilités persistantes de sa gouvernance publique et les pratiques douteuses qui continueraient de gangrener le secteur vital de la commande publique. 

    Le contrat faramineux de près de 40 millions de dollars américains, attribué à la société Zion Construction pour l’édification d’un complexe pénitentiaire R+2 à Kisangani, soulèverait des questions troublantes quant au respect des lois régissant les marchés publics et révélerait des conflits d’intérêts flagrants impliquant, potentiellement, de hauts responsables gouvernementaux. 

    Au centre de cette tempête naissante, les noms de Constant Mutamba et de Doudou Fwamba circuleraient avec insistance, suggérant une possible implication directe dans ce qui pourrait s’avérer être un détournement de fonds publics d’une ampleur considérable. 

    L’attribution de ce marché colossal par une procédure de gré à gré à une entreprise nouvellement créée, sans expérience ni capacités techniques ou financières apparentes, constituerait une violation flagrante des dispositions légales en vigueur. 

    L’article 17 de la loi sur les marchés publics érigeant l’appel d’offres comme règle fondamentale, le recours au gré à gré dans ce contexte semblerait injustifié et juridiquement contestable, alimentant les soupçons de favoritisme et de manipulation des procédures. 

    L’absence d’approbation de ce contrat par la Première Ministre, conformément à l’article 15 de la même loi, priverait potentiellement ce dernier de toute validité juridique, rendant ainsi tout décaissement de fonds sur cette base illégal et passible de sanctions. 

    La tentative de justifier cette procédure par un simple avis de non-objection de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DGCMP) apparaîtrait comme une manœuvre dilatoire visant à contourner les contrôles légaux et à masquer une potentielle opération frauduleuse.

    DES CONFLITS D’INTÉRÊTS TROUBLANTS ET DES DÉCAISSEMENTS SUSPECTS 

    L’imbroglio autour de l’attribution de ce contrat prendrait une tournure encore plus inquiétante avec la mise en lumière de potentiels conflits d’intérêts majeurs. 

    La direction de la société Zion Construction par madame Ange Aurore Inamahoro, qui serait également la gérante d’une agence Rawbank à Kinshasa, soulèverait de sérieuses interrogations. 

    Le fait que Rawbank ait été désignée pour recevoir la quasi-totalité des paiements liés aux frais de justice créerait une proximité institutionnelle et personnelle troublante entre la bénéficiaire du contrat, la banque chargée des transactions financières du ministère de la Justice, et potentiellement certains décideurs politiques. 

    Cette configuration suspecte alimenterait les soupçons de favoritisme et de trafic d’influence, suggérant un système de clientélisme financier où les intérêts privés pourraient primer sur la bonne gestion des fonds publics.

    La responsabilité du ministre des Finances, dont le nom de Doudou Fwamba est évoqué, ne saurait être écartée dans cette affaire. 

    L’autorisation, avec une célérité déconcertante, du décaissement d’une somme colossale de 19.900.000 USD en faveur de Zion Construction, quelques jours seulement après l’ouverture du compte bancaire de cette société auprès de Rawbank, soulèverait de graves interrogations quant à la régularité de la procédure et laisserait présumer l’existence d’un traitement de faveur motivé par des intérêts inavouables. 

    Ce paiement, effectué sans les garanties de bonne exécution et d’avance pourtant exigées par la loi sur les marchés publics, constituerait une violation flagrante des règles budgétaires. 

    L’intervention tardive de la CENAREF, entraînant le blocage du compte, suggérerait une tentative de détournement de fonds publics qui aurait été mise à jour in extremis.

    HYPOCRISIE GOUVERNEMENTALE ET NÉCESSITÉ D’UNE ENQUÊTE INDÉPENDANTE 

    Ce qui rendrait cette affaire particulièrement choquante, c’est la contradiction flagrante entre l’image de rigueur morale et de lutte contre la corruption que certains ministres, dont potentiellement Constant Mutamba, pourraient chercher à cultiver, et les actes qui leur seraient reprochés.

    Si les faits s’avéraient exacts, ces mêmes figures qui se présenteraient comme des “réformateurs” anti-système participeraient activement à la captation des ressources de l’État au profit de réseaux privés, en violation des principes d’éthique et de légalité qu’ils prétendraient incarner. 

    Cette inversion perverse des rôles, où ceux qui devraient garantir l’intégrité du système seraient les premiers à le pervertir, renforcerait le climat de méfiance généralisée vis-à-vis des institutions et porterait atteinte à la crédibilité de l’État, notamment dans un contexte de conflit armé où les ressources nationales devraient prioritairement être orientées vers la sécurité, la reconstruction et la justice sociale. 

    Somme toute, cette affaire potentielle ne devrait pas rester sans suite. 

    Elle appellerait impérativement à une enquête parlementaire indépendante, à la saisine de la Cour des Comptes, et à l’éventuelle mise en cause pénale de tous les responsables, y compris Constant Mutamba et Doudou Fwamba, pour des chefs d’accusation tels que la concussion, le détournement de fonds publics, la prise illégale d’intérêts et la violation de la réglementation des marchés publics.

    L’affaire Zion Construction illustrerait dramatiquement l’état de dérive systémique des pratiques de gouvernance en RDC, où les apparences de légalité dissimuleraient des logiques profondément clientélistes et patrimoniales. 

    Il appartiendrait désormais aux institutions de contrôle, mais aussi à la société civile et aux partenaires internationaux, de faire pression pour la transparence et de réclamer des comptes à ceux qui prétendraient agir pour le bien commun alors qu’ils en détourneraient les ressources à leur profit personnel.

    Nicolas Kazadi n’a-t-il pas tout dit ?

    Bref, Constant Mutamba et Doudou Fwamba ce sont les “Pères de familles” !

    CP/Les Points Saillants

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