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    RDC | Meurtre de Wampanga Kabasele, combattant de l’UDPS : Le PPRD Patrick Nkanga dénonce la violation politique 

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    – Ce cadre du parti cher à Joseph Kabila entend l’issue de cette affaire, mieux un test pour la démocratie et la justice.

    Dans l’imbroglio incessant de la scène politique congolaise, des événements tragiques surviennent parfois, qui, par leur brutalité et leur symbolisme, secouent les fondations mêmes de la démocratie et de l’État de droit. 

    C’est le cas du meurtre de Wampanga Kabasele,  combattant de l’UDPS, survenu dans des circonstances particulièrement choquantes par les membres des “Forces du Progrès”, un tentacule de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social). 

    Face à cette horreur, une voix s’est élevée avec force et conviction : celle de Patrick Nkanga, cadre influent du PPRD et membre de son bureau politique. 

    Son intervention n’est pas qu’une simple dénonciation ; c’est une interpellation cinglante aux autorités, un rappel incisif des principes républicains et démocratiques, et un plaidoyer vibrant pour la justice et la fin de l’impunité. Son message, marqué d’un humanisme profond, résonne comme un appel à la conscience collective, soulignant la gravité de cet acte qui “touche l’ordre public” et exige des “sanctions” exemplaires pour garantir que la violence politique ne devienne jamais une norme en République démocratique du Congo.

    UN ACTE DE VIOLENCE INACCEPTABLE, L’INTERPELLATION DIRECTE DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR ET DU PROCUREUR 

    La consternation de Patrick Nkanga face au meurtre de Wampanga Kabasele est palpable et se traduit par une double interpellation directe et sans concession des plus hautes autorités. 

    Son message est un réquisitoire contre la barbarie et le non-respect des principes démocratiques. 

    Il somme le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur de convoquer rapidement l’UDPS, arguant que les agissements ayant conduit à ce drame sont contraires aux valeurs républicaines et démocratiques. 

    La violence qui a mené à la mort d’un individu, membre de l’UDPS, et par les “Forces du Progrès” cette branche, signale-t-on, du parti présidentiel, est perçue par Patrick Nkanga comme une violation intolérable des règles de la vie politique. 

    Sa phrase “On ne frappe pas un camarade jusqu’à ce que mort ne s’en suive …” n’est pas seulement une dénonciation factuelle ; elle est une affirmation des limites infranchissables de la violence dans l’espace politique. 

    L’acte n’est pas bénin ; il est très grave et touche l’ordre public, ce qui exige une réaction immédiate et vigoureuse de l’État pour restaurer la confiance et la sécurité des citoyens.

    Parallèlement à cette interpellation politique, Patrick Nkanga se tourne avec la même exigence vers l’appareil judiciaire. 

    Il enjoint le Procureur territorialement compétent à entamer avec diligence, une instruction sérieuse pour déterminer les véritables auteurs intellectuels et matériels de cet acte criminel.

    Cette demande de rigueur judiciaire est essentielle pour éviter toute complaisance ou étouffement de l’affaire. Nkanga insiste sur un principe fondamental, souvent bafoué dans les contextes politiques tendus : “En démocratie, on ne tue pas une personne parce que l’on a des vues divergentes avec elle.” 

    Cette déclaration est un puissant rappel à la tolérance, au respect de la liberté d’expression et à la sacralité de la vie humaine, même en période de fortes divergences politiques. 

    Elle souligne l’impératif pour la justice d’agir avec impartialité et célérité, afin de dissiper toute ombre de complicité ou d’inaction, et de démontrer que personne n’est au-dessus de la loi, quelles que soient ses affiliations politiques.

    L’OMBRE DES “FORCES DU PROGRÈS” ET LA MALADIE DE LA JUSTICE CONGOLAISE, UN DÉFI À LA CRÉDIBILITÉ DE L’ÉTAT 

    L’affaire prend une tournure encore plus sombre avec les révélations concernant les présumés auteurs et le comportement de leurs défenseurs. 

    Le témoignage, diffusé sur les réseaux sociaux par un des enfants de Wampanga Kabasele, pointe du doigt les éléments de “Forces du Progrès” comme étant à l’origine du meurtre de leur père. 

    Les “Forces du Progrès”, une frange militante souvent associée à des actions musclées et parfois violentes, sont ici directement mises en cause, ce qui, si cela est confirmé par l’enquête, soulèverait de graves questions sur la discipline et le contrôle au sein de l’UDPS. 

    C’est une dérive qui érode la légitimité des organisations politiques et la sécurité des citoyens.

    Mais l’indignation de Patrick Nkanga atteint son paroxysme face à ce qu’il qualifie de “pire encore” : le comportement de l’avocat conseil des criminels appréhendés. 

    Celui-ci, avec une “prétention sur les réseaux sociaux”, aurait “nargué la justice congolaise”, assurant ses clients de leur “relaxation”. Cette arrogance est un affront direct à l’autorité de l’État et à la dignité de la justice. 

    Elle révèle une profonde crise de confiance dans le système judiciaire, que le président Félix-Antoine Tshisekedi lui-même a qualifié de malade. 

    L’appel de Patrick Nkanga à des sanctions prend alors toute sa dimension. 

    Il ne s’agit plus seulement de punir les auteurs d’un crime, mais de restaurer l’intégrité et l’indépendance d’une justice bafouée. 

    La capacité de l’État à agir fermement et à démontrer que nul n’est intouchable est importante pour regagner la confiance du peuple congolais et pour prouver que les principes démocratiques ne sont pas de vains mots. 

    Cet incident tragique est un test majeur pour l’administration actuelle, qui doit prouver sa capacité à faire respecter la loi et à protéger ses citoyens contre toute forme de violence et d’impunité.

    UN MESSAGE HUMANISTE EN TEMPS DE CRISE, LA COMPASSION DE PATRICK NKANGA 

    Au-delà de la colère et de l’exigence de justice, le message de Patrick Nkanga se conclut sur une note profondément humaniste, rappelant la dimension humaine de cette tragédie. En exprimant ses “condoléances à la famille biologique de Wampanga Kabasele ainsi qu’à ses compagnons politiques”, il ancre son intervention dans la compassion et la reconnaissance de la souffrance des victimes. 

    Ce geste de solidarité est essentiel pour rappeler que derrière les débats politiques et les affrontements idéologiques, il y a des vies brisées, des familles endeuillées et des communautés affectées par la violence. 

    Aussi, soit-il, la politique ne doit jamais être une fin en soi, mais un moyen au service du bien-être et de la sécurité des citoyens, a laissé entendre Patrick Nkanga.

    En se positionnant de la sorte, ce Kabiliste inconditionnel ne se contente pas d’être seulement un cadre du PPRD ; il incarne une voix qui s’élève pour la dignité humaine, le respect des droits fondamentaux et la prééminence de la loi. 

    Son intervention est un plaidoyer vibrant pour que la violence ne devienne jamais une arme politique en RDC, et pour que la justice puisse s’exercer pleinement, sans entraves, intimidations ni complaisance. 

    C’est un appel solennel à tous les acteurs politiques à la retenue, à la responsabilité et au respect des principes démocratiques, pour qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais sur le sol congolais.

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