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    RDC – Fonction publique | Le Gouvernement vise une couverture “invasive” : Sécurité sociale en RDC, une révolution pour les “oubliés” de l’État

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    Un vent de progrès social souffle sur l’administration publique congolaise, annonçant une ère de plus grande équité et de justice pour des milliers de ses serviteurs. 

    Le vendredi 23 mai 2025, sous l’égide du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Conseil des ministres, réuni à la Cité de l’Union Africaine, a franchi une étape historique en approuvant un projet de loi visant à modifier le régime spécial de sécurité sociale des agents publics de l’État. Ce texte législatif est bien plus qu’une simple retouche administrative ; il représente une avancée majeure, conçue pour combler une lacune criante et persistante, offrant enfin une protection essentielle à des catégories de travailleurs jusqu’alors invisibles et vulnérables aux rigueurs de la précarité.

    UNE INJUSTICE HISTORIQUE RÉPARÉE : LA FIN D’UNE “PRÉCARITÉ QUASI CERTAINE” POUR LES SERVITEURS ÉPHÉMÈRES DE L’ÉTAT 

    La nécessité de cette réforme a été présentée avec force et clarté par le Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public. Il a mis en lumière une réalité sociale aiguë, longtemps ignorée : il subsistait, a-t-il souligné avec insistance, “des catégories d’agents publics qui ne sont couvertes par aucune protection sociale et sont exposées, pour leurs vieux jours, aux risques d’une précarité quasi certaine”. 

    Cette situation, inadmissible et profondément injuste pour un État qui se veut social et soucieux du bien-être de ses citoyens, touchait particulièrement les agents occupant des fonctions temporaires, souvent de nature politique ou technique, dont la brièveté des mandats les plaçait en marge des mécanismes de protection existants. 

    Ces individus, pourtant au service de l’État, se retrouvaient sans filet de sécurité pour leur vieillesse.

    Ces travailleurs, dont les fonctions sont par essence “très éphémères”, se heurtaient à un obstacle majeur du système existant : ils ne pouvaient “souscrire au modèle traditionnel de sécurité sociale gérée par répartition nécessitant une durée minimum de 15 ans de cotisation pour prétendre à l’ouverture des droits”. 

    Cette rigidité du système classique de retraite excluait de facto des milliers de personnes qui, malgré leur dévouement et leur contribution aux affaires publiques, n’avaient pas la garantie d’une carrière suffisamment longue pour accumuler les annuités requises. 

    C’était une injustice flagrante, créant une vulnérabilité sociale et économique pour ceux qui servaient l’État à des postes clés, mais sans la perspective d’une protection future. 

    Le gouvernement, par cette initiative, reconnaît et corrige aujourd’hui cette anomalie structurelle, apportant une réponse concrète à une situation qui n’avait que trop duré.

    UN MÉCANISME ADAPTÉ ET INCLUSIF, L’AUBE D’UN SYSTÈME ADMINISTRATIF PLUS JUSTE 

    Face à cette réalité sociale pressante, le texte adopté par le Conseil des ministres propose une solution innovante et sur mesure : il institue un mécanisme de protection sociale spécifique, conçu pour s’adapter à la nature particulière et “non-carriériste” de ces fonctions publiques. 

    Cette approche ciblée offre enfin une solution là où le cadre existant échouait à répondre aux besoins. 

    “Ce projet de loi a le mérite d’instituer un mécanisme de protection sociale adapté à la nature des emplois de ces catégories spécifiques d’agents publics”, a expliqué le Vice-Premier ministre, soulignant l’ingéniosité et la pertinence de la proposition. C’est une reconnaissance implicite que tous les parcours professionnels au sein de l’État ne sont pas linéaires et que le système de protection sociale doit évoluer pour refléter cette diversité.

    L’approbation de ce texte, qui a fait l’objet de débats et de délibérations approfondies au sein du Conseil des ministres, a été unanimement saluée comme une “avancée significative” vers la construction d’un système administratif plus juste, plus équitable et résolument plus inclusif. Cette réforme témoigne d’une volonté politique forte et d’un engagement clair du Président Tshisekedi et de son gouvernement de ne laisser personne en marge de la protection sociale, même les agents dont le parcours professionnel au sein de l’État est par nature discontinu. 

    Cette initiative est cruciale non seulement pour le bien-être individuel des agents concernés, mais aussi pour renforcer la confiance dans les institutions de l’État et promouvoir une administration publique plus humaine et solidaire. 

    La prochaine étape sera la transmission de ce projet de loi au Parlement pour examen et adoption, un processus qui, une fois achevé, marquera une véritable révolution sociale pour des milliers d’agents publics congolais, leur offrant la dignité et la sécurité pour leurs vieux jours.

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